I JUST WANTED TO BE YOUR FIRST CHOICE. ∞

Une enfance assez normale. Tu ne pouvais pas dire que tes parents te menaient la vie dure au contraire. Du moins en parti. Il était assez strict. Voulant le meilleur pour toi. Mais est-ce une bonne chose cette pression qu’il te donnait sans cesse ? C’était la question qu’on devrait leur poser. Mais tu n’osais pas. Tu avais toujours été cette petite fille toute gentille qui écoutait sans broncher. C’était comme ce soir. Lors d’un diner entre ami. Los-Angeles. Chaleur intenable. Vous étiez sur la terrasse. Vu sur la mer. Comme à ton habitude. Tu devrais être irréprochable. Jusqu’à que ton père t’appelle Poppy, vient s’il te plait. Tu te levais de table. Soufflant quelque peu. Le rejoignant vers ces invités. Il parlait certainement de toi. Mais tu n’en avais aucune idée. Ma belle, tu as toujours voulu visité l’Irlande, n’est-ce pas ? Tu fus assez surprise de cet question. Tu étais encore jeune pour vraiment être sûr, mais c’est vrai que ce soit ce que tu veux. C’était toute une question. Oui, j’aimerais bien y aller. disais-tu timidement. Il fit un grand sourire. Avant d’annoncer de vive voix Si tu réussis ton année scolaire, on ira, si tu ne réussis pas, on restera à Los-Angeles. A toi de voir, si tu veux vraiment réussir ou non. Tu soupirais. Ce n’était pas leur choix. Tu n’étais pas leur choix premier. Il voulait avant tout que tu réussisses sans penser à ce que tu voulais au fond. Comme d’habitude. D’accord. Avant de retourner à table. La soirée s’était plus tôt bien passer. Mais tu n’avais toujours pas compris leur ultimatum. Tu t’endormais encore plein de rêve et d’espoir de pouvoir venir habiter dans ce pays qui te donnait tant envie.

Fin d’année. Fin de résultat. Tu venais allait bientôt avoir la réponse si oui ou non, vous alliez déménager. Chose que tu attendais depuis un bail. C’était presque aussi long que d’attendre quelque chose que tu espères. Beaucoup pourrait penser que tes parents étaient les meilleurs. Mais le fait qu’il était croyant, trop strict. Te rendait la vie pas si évidente. Pour tout avouer, cela duré des semaines pour qu’il accepte que tu sortes avec tes amis. Même si tu n’en avais pas des masses. Poppy, nous avions eu tes résultats de fin d’années, malgré que tu aies pu faire mieux. Nous t’annonçons que d’ici l’année prochaine, tu étudieras en Irlande, exactement à Galway, l’endroit où ton père a été muté. Explosé de joie ou ne pas exploser de joie ? C’était toute la question. Toutefois, tu préférais te contenir. Affichant juste un grand sourire et les remercier. Avant d’aller préparer ta valise. Même si tu savais que vous ne partiriez pas de suite. Tu étais tellement contente. Une nouvelle vie s’annonçait. Malgré que rien n’allait être facile pour toi, malheureusement.

I think I'm in love with you. ∞

Cigarette à la main. Ton amie te regardait en souriant. Depuis quelque temps. Du moins depuis ton arrivé ici-même à Galway. Tu étais différente. Tu regardais différemment les filles. Tu te demandais par moment, si tu étais normale. Bonnie, celle qui te faisait tourner la tête. Elle te rendait dingue. Sa façon d’être libre, sans avoir peur qu’on la juge. Elle dansait toute seule. Alors que tu la regardais. Sans savoir quoi faire. Te lâcher ou ne pas te lâcher ? Chose impossible. Parce que tu étais trop ancrée dans ce que tes parents voulaient que tu sois. Lâche toi, Popo ! disait-elle, en te prenant par la main. Tu te laissais faire. Tu suivais le mouvement. Fermant les yeux. Te déhanchant suivant le rythme. Tu étais différente avec elle. Tu étais simplement toi. La brune qui était bien comme elle était. Pourquoi est-ce autant compliqué d’être soi-même dans ce monde ? Si un jour, tu as la réponse. Mais cela n’arriverait jamais.  Tu sentis son souffle proche de ta bouche. T’ouvrit les yeux. Elle venait de tirer une taffe. Tout en lâchant la fumer sur ton visage. Tu rigolais bêtement. Ton visage était si proche du sien. Que tu n’arrivais plus à penser. Ne pouvant t’empêcher, tu venais de poser tes lèvres sur les siennes. Pour un simple baisé. Malheureusement la porte de la chambre s’ouvrit au même moment. Ta mère qui venait de rentrer. Te chercher dans toute la maison. Tu te détachais de ton amie aussi rapidement. Le regard qu’elle te lançait te faisait froid dans le dos. Bonnie, rentre chez toi. Chose que ton amie fit. Un dernier regard. Avant qu’elle s’en aille. Tu baissais la tête. Attendant les remontrances. Charleeeeeeees ! Vient de suite ! Chose que ton père fit immédiatement. Qu’est-ce qu’il se passe ? D’un air inquiet. J’ai surpris notre fille embrassé une autre fille, tu te rends compte ? le regard de ton père changea. Tu n’osais plus parler. N’osant plus les regarder. Poppy, tu te rends compte ce que tu viens de faire ? disait-il méchamment. Oui, papa. disais-tu aussi mal que tout à l’heure. Je t’interdis de revoir ton amie, tu m’entends ? Tu avais les larmes aux yeux. Ta seule amie. La seule que tu aimais. Il n’avait pas le droit de faire ça. La seule chose qui sortie de ta bouche n’était que Je vous déteste. Avant de partir au courant. Pour la retrouver. Tu t’en fichais. C’était elle qui comptait. Pas tes parents qui ne comprenaient rien.

Tu étais partie la retrouver chez elle. Tu ne savais pas si c’était une bonne idée. Peut-être que c’était juste un jeu. Qu’elle s’en foutait de toi. Tu l’as trouvais assise sur les marches. Le regard dans le vide. Tu t’approchais d’elle. Un sourire timide en disant Bo’ ? Elle releva son regard assez surpris. Avant d’afficher ce sourire que tu connaissais tant. Qu’est-ce que tu fais là ? tu t’assis à ses côtés en lui disant Mes parents m’ont fait la moral, mais j’arrête pas de penser à toi, depuis ce baiser.. venais-tu d’avouer. Elle fut surprise. Avant de poser sa main sur ta joue. Et ? Tu rougissais quelque peu. Tu me plais. elle rigolait quelque instant. Avant de poser ses lèvres si parfaite sur les tiennes pour un baiser des plus passionnée. Tu ne comptais plus le temps. Tu étais juste heureuse d’être avec elle. Malheureusement tu ne t’assumais pas. Et c’était cela qui allait poser problème dans votre relation, du moins, votre semblant de couple.

That's what happens, you let people in, and they destroy you. ∞

Le regard dans le vide. Tu attendais patiemment Bonnie dans ce petit endroit calme. Tu savais qu’elle en avait certainement marre de devoir se cacher. Mais elle ne t’aidait pas à te balancer sans cesse les mêmes choses. Tu l’aimais plus que tout. Mais tu avais besoin de temps pour t’assumer. Soufflant quelque peu. La brise te fouettait, commençant avoir quelque peu froid. Tu serrais tes bras contre toi. Et c’est à cet instant, qu’elle arriva. Sans aucun baiser, sans regard tendre. Une douleur au ventre te prit sans vraiment savoir pourquoi. Elle ne tarda pas à annoncer cette phrase que quiconque n’aimerait pas l’entendre sortir de la bouche de celle qu’on aime Il faut qu’on parle Tu baissais la tête. Tu t’en doutais. Cela ne représentait rien de bon. Encore moins lorsqu’elle ne cherchait pas à être tendre ou autre. Elle était froide. Je t’écoute. disais-tu en relevant la tête. Plantant tes yeux marrons dans les siens. J’en peux plus Poppy de me cacher sans cesse, de devoir faire attention à chaque geste, à chaque mot pour ne pas te blesser. Je ne peux plus continuer ainsi. Je t’aime, mais je ne peux pas rester avec une personne qui n’assume même pas ce qu’elle est. J’ai pas besoin de quelqu’un comme ça.. Elle se levait. Des larmes commençaient à couler le long de tes joues. Elle n’avait pas le droit, pas ça. Pas maintenant. Mais.. elle te coupa en disant Il n’y a rien à ajouter. Je suis désoler, mais c’est le mieux pour nous deux. Un dernier baiser. Avant qu’elle s’en aille. Te laissant seule en cet endroit. Avez-vous déjà ressenti cette douleur atroce au cœur ? Cette sensation qui faisait si mal. Tu te tenais le ventre, avant d’éclater en sanglot. Tu l’aimais tellement. Mais c’était fini. Tu devrais te faire une raison. Elle n’était pas faite pour toi. L’amour, n’était pas fait pour toi. À quoi bon s’assumer, si on ne pouvait pas attendre. Juste de donner du temps. Bien évidemment, elle ne te l’avait pas donné. Et avait préférer la facilité. Comme toujours.

No feeling, no pain. I feel okay. ∞

Quelques années étaient passées. Tu étais à présent animatrice radio. Ce métier te tenait vraiment à cœur. Mais arriver à la fin du mois, tu avais du mal à t’en sortir. Surtout que tu ne pouvais pas demander de l’aide à tes parents. Tout simplement parce qu’il n’acceptait pas ce que tu étais vraiment, c’est-à-dire : bisexuelle. Pourquoi ? Tu le savais bien évidement. Trop croyant. Donc c’était une honte d’aimer une personne du même sexe. Mais tu n’avais pas accepté la façon qu’il te traitait. Alors pour toi, il n’existait plus. Tout cela pour dire que pour arrondir tes fins de mois. Tu bossais dans ce bar, situé au centre-ville.  Tu n’étais ni serveuse, ni barmaid. Mais tout simplement : danseuse. Quelle situation étrange ? Tu dansais avec des tenues assez sexy sans trop l’être. Puis par moment, tu avais la chance de pouvoir chanter. Chose qui te faisait plaisir. Tu te sentais bien. Du moins en apparence. Il te restait même pas cinq minute avant de monter sur scène. Habillé d’un short en cuir, d’un haut noir sexy, haut talons. Dernier réglage de ton micro. Lorsque tu entendis le patron prendre la parole en disant Bonsoir Galway, vous attendiez le show depuis tout à l’heure, n’est-ce pas ? Tu entendis les cris. Ce qui te toucha par moment. avant qu’il continue en disant Vous l’attendiez et le voilà. Veuillez applaudir la ravissante danseuse/chanteuse Poppy. Un tonnerre d’applaudissement. Avant que tu montes sur scène. La musique commença. Tu te dandinais de manière provocante, chantant comme tu le pouvais. Au fond, tu ne savais pas réellement, si tu étais doué ou pas pour la chanson. Mais tout le monde avait l’air d’aimer. La fin du show se termina au bout de la cinquième chanson. Essoufflé. Tu n’en pouvais plus. Remerciant les gens qui applaudissaient. Avant de descendre de la scène. Te poster aux bars. Darling, sert moi quelque chose de fort, please. Il s’exécutai assez rapidement. Tu bu ton verre d’une traite en soufflant. Lorsqu’une voix te coupait dans tes pensée Vous êtes extraordinaire sur scène, mais passons, vous êtes l’auteur de cette annonce ? Disait-elle en montrant le mur. Tu fis un sourire. Avant de dire Oh merci ! Euh oui, c’est moi. Vous êtes intéressé ? Elle te fit son plus beau sourire avant d’ajouter Bingo, vous aviez gagné. tu rigolais avant d’entamer la conversation pour savoir si oui ou non, tu l’as laisserais devenir ta colocataire. Mais le problème, c’était qu’elle était véritablement ton type de fille et que tu n’arrivais pas à t’assumer, mais surtout tu te sentais horriblement mal à l’aise, mais elle te m’était en confiance. Et c’était tout ce qui comptait.

THIS IS THE PROBLEM WITH GETTING ATTACHED TO SOMEONE. ∞

Soirée entre fille. Scarlett avait tout prévu. Toutes les choses que tu aimais. Pour une soirée confidence, pour apprendre mieux à vous connaitre. Du moins en partie. Parce que cela faisait quand même plusieurs mois que vous habitiez ensemble. Tu t’étais installé sur le canapé, lorsqu’elle te proposa Et si on jouait à un jeu ? Tu l’as regardais assez surprise. Avant d’éclater de rire.  Tu n’avais rien contre les jeux. Mais tu pouvais t’attendre au pire avec elle. Quoi donc comme jeu ? Elle te fit une petite moue toute craquante. Avant de lancer fièrement Action, vérité ! tu fus une tête assez drôle. Mais à quoi bon refuser. C’était un bon moyen de détendre l’atmosphère, n’est-ce pas ? Jouons à ça alors ! Qui commence ? Avec un sourire amusée. Alors que tu pris une gorgée de ton cocktail maison qu’elle t’avait fait. Bien évidemment : moi ! Alors ma belle brune, action ou vérité ? Tu fais un sourire. Réfléchissant à ce que tu pouvais dire. Ce n’était pas évident. Parce que tu t’attendais au pire, surtout qu’elle se gênait pas à être assez folle sur les bords. On va faire pour un commencement, donc vérité. Elle hocha la tête. Puis, elle fit mine de réfléchir longuement. Avant de dire Je vais être gentille pour commencer. Donc, je te demanderais pourquoi es-tu mal à l’aise par moment avec moi ? Quoi ? Elle n’est pas sérieuse. Tu rigolais nerveusement. Que répondre à ça. Franchement, tu n’en savais trop rien. C’est une bonne question. J’ai certainement du mal à faire confiance, ce n’est pas contre toi, mais je suis comme ça. Elle acceptait la réponse, avant de me faire un bisou sur la joue et d’ajouter Je comprends, tant fait pas. Puis, le jeu continuait encore de longue heure. Les bouteilles qui défilèrent. Jusqu’à Lâche-toi ! disait-elle en se levant et te tendre la main. Tu la pris. Puis elle te colla contre elle pour danser. Tu étais assez gênée, mais au fil de la musique, tu te sentais en confiance, malgré cette sensation bizarre que tu ressentais à chaque fois. Elle t’attirait tellement. Ce n’était pas humain de ressentir ce genre de sentiment. Une soirée toujours aussi compliqué pour toi, parce que tu te rendais compte qu’elle avait tout pour te plaire, mais surtout pour te faire craquer, tu commençais à t’attacher à ce bout de femme.

All that she could think was that she needed she. ∞

Popo, qu’est-ce qu’il y a ? Ta colocataire qui arrivait en trombe vers toi. Tu avais ce regard vide, complètement effacé. Tu ne pouvais plus parler. Tu n’y arrivais pas. Tu avais juste baissé la tête. Et elle avait certainement compris que tu ne voulais pas en parler. Pas maintenant. Elle t’emmena sur le canapé. Puis, te laissa quelque instant seule pour te ramener ta glace préféré, du chocolat, mais surtout son soutien. Elle s’assit à tes côtés. Posant sa main vers tes hanches pour te ramener contre elle. Elle agissait comme une amie, une meilleure amie. Tu te laissais faire. Fermant les yeux. Tu avais revu ton ex-petite amie. Celle qui t’avait littéralement brisée le cœur, parce que tu ne t’assumais pas, qu’elle ne pouvait pas continuer de rester avec toi, parce qu’elle voulait quelqu’un de présent, non de quelqu’un qui a honte. La revoir, te faisait tellement bizarre, tellement mal en même temps. Tu lui en voulais tellement. Tout cela pour dire qu’en cet instant, tu avais besoin de réconfort. Scar connaissait presque toute ta vie. Je l’ai revue. disais-tu en soufflant. Elle comprit instantanément. Elle savait pour ton ex, mais que pour ça. Vous étiez assez secrète l’une envers l’autre. Je suis là, ma belle, je suis là. avant qu’elle te serre contre elle. Son odeur t’enivrait. Tu étais bien ce moment. Fermant les yeux, te faisant bercé par cette dernière qui agissait comme une parfaite amie. Malgré cette tension qui devenait assez ingérable à tenir.