A thousand dreams
within me softly burn.

Ton regard se perdait sur sa chevelure blonde. Tu te sentais terriblement coupable de ne pas lui dire la vérité. Elle avait le droit de savoir, droit de savoir qu’elle a été échangé à la naissance, mais tu ne pouvais pas, tu ne voulais pas la perdre. T’étais tellement bien avec elle, sa présence te rassurait. L’eau qui commençait à se glacer, ta peau qui frissonnait, mais t’étais bien. T’aurais aimé ne pas ressentir ce bien être en sa présence. T’aurais juste aimé être sincère avec elle depuis le début, mais tu savais que ça allait la détruire. Cela t’avait détruit en l’apprenant, par moment tu te disais que c’est un mal pour un bien, tu la protégeais, tout en te protégeant, toi et ton pauvre cœur malade. « T’imagines un ciel si étoilé ? «  Sa voix si douce te sorti de tes rêveries. Interloqués parce qu’elle venait te dire. Tu te mis quelque instant à observer le ciel. Et tu compris, elle était une amoureuse des étoiles. Elle rêvait de découvrir tout plein de mystère, être une astrologue de renom. « C’est magnifique. «  Pas plus qu’elle, mais tu n’osais pas lui avouer ce qui te traversait par la tête. Évidemment qu’elle te plaisait, mais tu gâchais tout à chaque fois. Tu préférais te convaincre que votre amitié te suffisait. Même si tu mourrais envie d’elle, de sa peau, de ses lèvres.  Mais tu te convaincs, qu’elle ne ressentait rien plus de son côté. Ce qui te laissait perplexe à chaque fois. T’aimait te faire du mal, tu te refusais le bonheur.  « Pas plus que toi. «  Assez surprise, tu manquais de te glisser sous l’eau par sa remarque. Elle venait de dire que tu étais magnifique. Elle te l’avait dit, elle le pensait. Tu ne savais pas quoi répondre. Ton cœur qui s’accélérait, ta respiration qui se faisait plus rapide. T’essayais de te calmer. Calmer ces sensations de plénitude. « Mais voyons, ma blonde, la plus belle, c’est toi. «  En souriant. T’essayer de mettre un frein à votre ambiguïté en vain. Ce n’était pas évident. Tu mourrais d’envie de poser tes lèvres sur les siennes. Rien qu’une fois, une seule fois. « Dis-moi, tu as déjà eu une relation avec une fille ? » Sa question te déstabilisait. Pourquoi voulait-elle savoir ? T’évitais son regard quelque instant. Encore une fois, elle te prenait de court. Elle avait ce chic de te faire sentir des émotions différentes  chaque fois. « Je suis déjà sortie avec une fille, c’était mon premier amour, mais ça ne s’est pas très bien fini, depuis ce jour, comme tu as pu le deviner, je suis assez effrayé par tout ce qui touche l’amour, je préfère me contenter du plaisir, pour ne pas revivre ça. » Ta sincérité désarmante. Tu ne te cachais pas, tu ne cachais pas le fait que tu préférais le plaisir de la chair à l’amour. Parce que t’aimais ça. Parce que tout simplement, l’amour t’avait détruite et tu ne voulais plus ressentir cette sensation si douloureuse au creux de ton cœur. « Pourquoi ? » Finissais-tu par ajouter. Tout en l’observant.  « Tu vas trouver cela bête, mais j’ai jamais eu une relation avec une fille, bien que j’en meurs d’envie, j’aimerais tellement pouvoir sentir les lèvres d’une fille sur les miennes. «  Disait-elle honteuse. Elle était si touchante, tu ne l’avais jamais vu si vulnérable, si différente de ce qu’elle faisait paraître. Tu découvrais ton amie, d’une manière qui te déstabilisait au point de craquer pour elle, elle te plaisait réellement. Son caractère était tout ce que tu cherchais chez une fille. « Tu sais, tu n’as pas à avoir honte d’avoir envie de tester de nouvelle expérience, c’est tout à fait normal, je ne te jugerais jamais sur cela. «  Disais-tu sincèrement. Pour toi, c’était tout à fait normal. L’université était l’endroit où on se cherchait le plus ou on avait envie de vivre de nouvelle chose, sans que ça qualifie une personne de quelque chose. La jeunesse était curieuse, tu l’étais tout autant.  « Après, si tu veux, je peux t’aider à te trouver. «  En te rapprochant légèrement. Tu l’as voyais ce mordre la lèvre délicatement. Ce qui pourrait rendre folle n’importe quelle personne. Tu fixais ses lèvres, tu mourrais d’envie de les toucher. « Je ve..ux bien. «  Disait-elle assez hésitante, alors qu’elle se rapprochait également de toi. Ton souffle s’accélérait, tu ne pouvais pas céder. Tu savais que tu allais causer ta perte, si tes lèvres rencontraient les siennes. Tout ce que tu ressentais pour elle, tu ne l’avais plus ressentit depuis tellement d’année. « Tu es sûr de toi ? » Bien évidemment qu’elle était sûr, mais tu voulais avoir sa confirmation. Une confirmation qui te terrifiait au plus profond de ton être. Elle hochait la tête, avant de combler les quelques centimètres qui vous séparait. Ses lèvres se posèrent sur les tiennes, le temps s’était arrêté, il n’y avait qu’elle et toi. Tu compris que c’était trop tard, que tu t’étais fait avoir en beauté. Ce que tu ressentais pour elle ressemblait étrangement au sentiment qui t’avait autrefois détruite. Mais tu étais sûr d’une chose, c’était qu’elle était devenue ta drogue, tu ne pouvais plus te passer d’elle. Avant qu’elle se rende compte de la vérité et que tu la perds à tout jamais.